Regain du côté de l'Autoficitf
Je ne peux que me blâmer d'avoir blâmé l'Autofictif il y a peu. Je me passione de nouveau pour ces aventures poétiques, ce chant d'un cygne qui est loin d'être celui d'un vilain petit canard. Ce prince bec d'oiseau est remonté dans mon estime et cette désespérance là est rejouissante à lire. Et à comprendre ? Pas toujours. Je suis obligée d'y fourrer le nez plusieurs fois dans la journée et estimer une signification au gré de mes humeurs et de mes propres péripéties. Ça se lit aussi bien à chaud qu'à froid. Avec plusieurs effets de langages dont les niveaux sont différents au cours de la journée, de la semaine, du mois et de l'année. Se lit au jour le jour pour une traversée d'un temps. Mais lequel ? Celui de la petite fille modèle qu'on modèle à coups d'andropause de l'anthropocene ? Et si c'était sa ménopause ? En tout cas il y a une pause quelque part dans ce temps perdu qui est aujourd'hui suspendu au fil de l'araignée qui me trotte dans la tête, une epeire diadème ça s'appelle. J'en ai plein le jardin.