Bien sûr que je suis une non fiction. Sous quelles pulsions me suis-je mis à écrire et à fantasmer sur Eric, sur Marcel et sur toute cette planète d'auteurs auxquels je ne dois rien d'autre que d'être obligée de me fictionnaliser à nouveau, Autre fiction, autres problèmes à résoudre, ceux du style et de la littérature sans fiction. J'empreinte au monde moderne toute sa réalité sur laquelle je me suis défaussée. J'emprunte à ce réel tout ce fictionnel qu'on a imaginé pour moi et à mon endroit. Je suis cette fille fictive et qui pourtant existe bel et bien. Je ne veux rien d'autre qu'opérer une transaction...
Je m'inscris dans cette piste, loin des vacarmes et du chagrin. Je reste dans l'océan des blés pour l'instant avant de rejoindre cet océan qui me fait frimer avec mes lunettes sur le nez. Je l'aime cet océan, je le chéris plus loin que j'en ai envie. J'ai envie de cet océan des blés mais j'ai l'Atlantique au bout du pied. Mon océan à moi, c'est l'Atlantique et je n'y vais pas par le tgv, je prends l'océane et je sors à Port-Louis. C'est mon port de suffisance, comme un fait exprès. Je me suffis à lui et lui pas encore à moi. Je l'aime du bout de mes bras. Je n'en ai pas encore assez, j'y mets le...
Cette voie qui s'ouvre, cette voie qui s'ouvre à moi. Rien à voir avec l'aéroport d'Orly. Je suis partie du sémaphore d'Etel pour m'en remettre à l'aurore. L'aurore est parti loin de cette partie si fine, cette patte si fine de Pattemouille et de Mouillefarine. Une pâte fine et légère, aérée, c'est de la boulange de première comme la boulangère de #Riantec qui est partie au loin regarder les sargasses, ces algues si brunes et si fines qui détruisent son marché, son petit marché de godaille. Il n'y a plus de godaille, il n'y a plus que de l'algue en gosse, le kari gosse me rappelle qu'il faut que...
Le crop circle de l'enfer
Je dors, mon cerveau dort. Je suis dorée comme les épis de blé de ce crop circle de l'enfer. Encore un coup des Martiens qui me font dormir dans le train de l'ennui. Je suis dans cette salle d'attente et Jeanne de Coutes m'appelle d'une voix blanche. Je suis loin de chez moi, de chez les champions du roi. Ils m'embarquent au loin, au-delà de la planète Mars. Je suis l'étoile du berger, loin des champs de blé. Ce crop circle m'hypnotise. Je suis arrivée dans la chambre d’Élise qui est sous l'emprise de la boîte ronde, de sa boîte à tabac. Ça sent très bon, ça sent l'Amsterdamer,...
Tu ne m'as rien dit, tu ne t'es pas encore montré dans ce champ de blé. C'est un champ pour rien, un champ de l'avant pour nourrir les bêtes et pas les humains. Il faut des coqs dans le poulailler mais pas des Vinciane dans les prés. Vinciane elle viendra après. Vinciane viendra après ce fourbis. Pour l'instant, je suis avec les fantômes, les fantômes du temps qu'il fait aujourd'hui. Et il fait chaud. Les moissons vont partir en chaleur, en haute température et en langueur. Il y a beaucoup de langueur dans la diffusion de ces longueurs. Pas de fantômes ni d'anges, mais des esprits qui hantent le...
Des trèfles à quatre feuilles 🍀 pour sceller notre recherche humaine. C'est la #chansond'Éric qui se scelle avec ces oxalis qui font fuir les poissons mais pas les redevances. Aurais-je la chance de rencontrer Éric Chevillard autre part que sur les plages de vacance, les serviettes abandonnées des touristes trop pressés par le réassort du mois d'août.? A la fin août il y aura le réassort de la rentrée littéraire, ce qui laisse peu de temps pour son propre réassort. Quand est-ce qu'on essore les bas de laine à coups de pattes tubulaires qui font qu'on évitera les pattes-mouilles de la caisse à savon...
Par quel œilleton veux-tu me voir ? Quel est cet œillet que tu apprivoises ? Quel est ce lin que tu ne saurais voir ? Tu es dans les limbes du temps et tu prends du temps pour m'apercevoir, l'espace d'un instant et je ne saurais te voir Tu te caches dans l'arrière-train du temps, tu me manques à Recouvrance, et je t'attends dans l'espace-temps qui m'est dévolu, dans ce salon où je t'ai aperçu. Tu n'as rien dit ce matin et tu me manques déjà. Un seul être vous manque, tout se dépeuple en un instant, les mots, les verbes, les adverbes, les concepts et les idées. Tu es mon concept et je n'accède à...
Je ne peux que me blâmer d'avoir blâmé l'Autofictif il y a peu. Je me passione de nouveau pour ces aventures poétiques, ce chant d'un cygne qui est loin d'être celui d'un vilain petit canard. Ce prince bec d'oiseau est remonté dans mon estime et cette désespérance là est rejouissante à lire. Et à comprendre ? Pas toujours. Je suis obligée d'y fourrer le nez plusieurs fois dans la journée et estimer une signification au gré de mes humeurs et de mes propres péripéties. Ça se lit aussi bien à chaud qu'à froid. Avec plusieurs effets de langages dont les niveaux sont différents au cours de la journée,...
La fin de l'année 2021 aura été le moment d'une mutation de mes consommations littéraires. J'ai acquis, auprès de l'auteur-éditeur François Bon, ses Notes sur Balzac. Changement de mode de consommation puisqu'il faut passer par la boutique du site internet de François Bon, le Tiers Livre, pour se procurer un ouvrage du Tiers Livre Éditeur. Pourquoi ces Notes sur Balzac ? Eh bien car, à l'instar de François Bon, Balzac tient une place toute particulière dans mon Panthéon littéraire. François Bon, qui écrit un roman de l'écrit et de la littérature sous toutes ses formes, propose sa promenade dans...