Le bonnet de prêtre, on peut dessiner avec
Bonnet de prêtre, bonnet d'évêque. Fleur insignifiante au printemps et fruit d'automne au bonnet rouge carré. Seuls les oiseaux peuvent y goûter et s'en rassasier pour pouvoir passer l'hiver, et s'y ressourcer en toute saison. Les branches ligneuses sont le propre de l'homme, une fois carbonisées, pour tracer des lignes, des courbes, des rectangles ou des carrés et coucher sur le papier des formes qui sont propres à son imagination, ou à son modèle. Ces bonnets de prêtre peuvent servir d'outils pour esquisser des nus, des portraits torturés, tortueux ou non. Sulfureux, ces bonnets d'évêque ? Leur charbon, en tout cas, laisse des traces sur le papier et s'estompe selon la volonté de l'artiste, et du temps qui passe. Dégradés de gris et de noirs, fuseaux de lumières pour des dessins aux crayonnés peu onéreux. Les bonnets de prêtre sont les amis des oiseaux et de quelques insectes intéressés par leur pollen, et d'une poignée d'artistes qui se laissent encore tenter par le fusain, d'Europe si cela est encore d'usage.