Semé sur le trottoir pour apporter un peu de couleur sur un bitume gris et triste. Un beau rouge sang pour ce coquelicot qui fait le trottoir et qui s'offre à tous sans mauvais espoir d'être cueilli, beaucoup trop fragile pour ça.
Une nature aux couleurs de l'Irlande avec ce vert et cet orange qui domine ? Miracle des composteurs qui se permettent toutes les audaces jardinières, voici des tas de potimarrons qui surgissent d'une poubelle à déchets végétaux et qui se sont emparés de toute une surface bien plus qu'honorable. Reste qu'il va falloir faire de la soupe cet hiver...
Damia - La guinguette à fermé ses volets
1934 - 2021 : les guinguettes reprennent enfin vie. C'est l'occasion de se replonger dans l'ambiance des guinguettes d'avant-guerre, une ambiance de fête et de partage grâce à Damia. Pour un dimanche de dédicace en ce jour marial.
La toile à été tendue. Rien dedans pour l'instant. L'araignée semble avoir disparu après avoir tissé de nombreuses toiles sur l'eglantier. On est juste au-dessus de l'eau et les libellules se faufilent pour ne pas se faire prendre dans les mailles du filet et passent entre. L'araignée va revenir, sans doute...
Elle a tissé sa toile au-dessus de l'eau et se prend dans ses propres filets qu'elle jette entre deux rameaux d'eglantier, pas loin des cynorrhodons. Elle reste figée, captive de sa toile et inapte à tout mouvement même si elle donne l'impression du contraire. Qui viendra se prendre dans sa toile et se coller à ses filets ?
Consoudes en fleurs, ces petites cloches aux couleurs différentes pour varier les plaisirs de la feuille qui permet de souder. Qu'on soude ces fleurs lorsqu'elles seront séchées pour varier les plaisirs des couleurs.
Beaucoup mieux que Nemo dans un putain d'aquarium
Ça glisse dans le Loir. Ça file et les poissons reviennent dans un fond d'une eau limpide et claire. Ils ne demandent qu'à grandir et grossir pour certains d'entre eux. Pas de vagues dans le Loir juste une eau qui coule et qui s'enfuit en retenant ses poissons argentés qui resteront ici quelques temps si tout va bien. C'est calme et tout file comme le temps.
Vert, vert, vert. Green, green, green. Ca sent la chlorophylle à Illiers-Combray, dans ce pré catelan scellé dans la recherche proustienne. Une odeur de chlorophylle surtout dominée par le buis entre les allées de gravillons et ce petit cours d'eau qui serpente dans le bas du jardin. Il vaut mieux venir en été plutôt qu'au début du printemps, on s'y ennuie moins., à l'ombre des arbres et des essences qui donnent un sens à une promenade apaisante à deux pas du Loir. Entre Loir et horizon des champs de blé, dans une haute vallée où le temps passe dans un dégradé de verts.
Blés fauchés, chaumés sans faire de foin. Quelques résidus de paille qui resteront un temps au-dessus de la terre. Consoude dans les blés qui ont été fauchés entre deux averses, bien après le temps des moissons qui ont tardé à venir. Grains de blé fournis, gorgés de farine de blé. Reste la paille gorgée d'eau à certains endroits et qui laisse des traces de ses sillons formés cet hiver. Grains de blé partis enrichir les silos et qui sillonneront peut-être l'Europe pour une autre farine.
Patrice et Mario " tango bleu "orchestre dirigé par Jean Faustindisque 78 tours Odéon 282.720enregistré en 1952
Spéciale dédicace du dimanche matin pour tous les amoureux d'un accordéon fin et élégant avec ce beau couple des années 50, Patrice et Mario, qui ont certainement fait chavirer bien des cœurs avant d'être détrônés par la jeune génération des yeyes. Un beau tango pour une danse à deux langoureuse. Classe, finesse et élégance...