Danyel Dorgère et son orchestre, l'accordéon ne s'arrête jamais
A l'heure où les salles des fêtes sont désertées, l'accordéon ne s'arrête jamais vraiment pour les bénéficiaires de la Silver économie. Les parquets sont à l'arrêt, mais, sur certaines ondes, on distille encore le meilleur du piano à bretelles pour ceux qui étaient encore jeunes pendant les années Giscard, premier accordéoniste de France dans les années 70. Dans les salons privés, on continue à danser, mais cette fois-ci en robe de chambre et sans mise en plis. Malgré l'ouverture des coiffeurs, il y a des racines, grises ou blanches, qui se laissent découvrir dans les foyers les plus expérimentés. On ne peut plus s'adonner aux corps-à-corps avec des têtes connues ou inconnues, mais les valses continuent à être diffusées sur de bonnes ondes, en même temps qu'on souhaite un bon anniversaire aux membres de sa famille ou pour les cercles élargis des thés dansants qui sont, pour l'instant, à l'arrêt, même pour ceux qui ont reçu leurs deux doses de Covid. Danser avec un masque, c'est peut-être un peu olé, olé, finalement. Les bals masqués, c'était bon du temps de la Compagnie créole, groupe un peu dispersé aujourd'hui. Offrons, sur la toile, un peu de divertissement à ceux qui continuent à danser malgré les fils d'argent disséminés dans leurs chevelures.