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Le blog de Nature et Culture

Un peu de nature et un zeste de culture

Tu es dans ma recherche proustienne

Nature et Culture
Tu es dans ma recherche proustienne
Tu es dans ma recherche proustienne

Tu es dans ma recherche proustienne, Eric Chevillard, et je te suis dans ton autoficivité pour voir s'il y a des choses à embrasser et à faire siennes. Je te pique tes idées pour en faire mon doux roulis, pour en faire des salmigondis, pour en faire des quiproquos partout sur la toile. Quiproquo, qui pour qui, qui pour quoi, quoi pour qui, quoi pour quoi. On se demande qui mange qui et je suis sur la toile pour te déclarer ma flamme, mes flammèches de feux follets que j'allume tous les soirs, mes petites flammes de l'ascendant violet, mes petites flammes de l'accent de la violette et de la rose...

Ton master

Nature et Culture
Ton master
Ton master

J'ai failli tout foutre en l'air, je voulais cette osmose, cette symbiose, que tu t'imprimes en moi, que tu t'immisces dans les moindres pores de ma peau, toi mon Marcel, toi pour qui j'écris cette chanson, ce grand chant du cygne Je suis ce cygne qui crie à la mort, ce singe que tu ne vois même pas. Je vois ici des signes mais tu ne les vois pas. Tu ne me vois pas, tu ne m'imagines pas On ira au Tréport ou dans la Baie d'Audierne, à Douarnenez ou à Quimper ? Bretagne ou Normandie ? Qu'est-ce que tu dis du Mont-Saint-Michel ? On va faire un tour des baies, et dans ces baies je vois les effets d'une...

Dis-lui qu'elle peut venir

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Dis-lui qu'elle peut venir
Dis-lui qu'elle peut venir

Par quel œilleton veux-tu me voir ? Quel est cet œillet que tu apprivoises ? Quel est ce lin que tu ne saurais voir ? Tu es dans les limbes du temps et tu prends du temps pour m'apercevoir, l'espace d'un instant et je ne saurais te voir Tu te caches dans l'arrière-train du temps, tu me manques à Recouvrance, et je t'attends dans l'espace-temps qui m'est dévolu, dans ce salon où je t'ai aperçu. Tu n'as rien dit ce matin et tu me manques déjà. Un seul être vous manque, tout se dépeuple en un instant, les mots, les verbes, les adverbes, les concepts et les idées. Tu es mon concept et je n'accède à...

Un bouquet pour marcel

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Un bouquet pour marcel
Un bouquet pour marcel

Des fleurs de Jeannes de Coutes pour Marcel Proust Je t'offre ces fleurs à toi mon ami mon frère mon poète mon âme sœur. Tu es mon pompon sans chichi, mon Modeste Mignon, celui qui perd son envie de tout désir, celui qui ne désire rien d'autre qu'une main dans une autre, ou qu'un chapeau sur une arme de frein Que dis-tu d'un frein à main dans notre pause longue ? On est en pause et rien ne nous oppose. On est juste un peu loin ce matin, on est loin de nos ambitions, celui du poème le plus long. A qui s'adresse ce bouquet ? A qui s'adresse ce refrain ? C'est le bouquet d'une pause, le bouquet de...

Aimer sans la raiponce

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Aimer sans la raiponce
Aimer sans la raiponce

Sans la raiponce de Marcel Proust, que fait Jeanne de Coutes ? Aimer, ne jamais aimer comme au premier jour. Danser sur ton corps et ta voix de velours. Donner sans se presser le verre à moitié vide, voir ce vide autour de toi, toi qui n'embrasses pas, qui n'embrasses rien et qui sent bon sur le chemin de la rédemption - la rédemption de qui, la rédemption de quoi ? Pour qui je n'embrasse pas, pour qui je n'embrasse personne ? Pas pour toi apparemment mais pour une cause commune qui fait ma fortune au-delà du firmament; je ne suis rien d'autre qu'un petit chemin, un petit sentier qui ne s'est jamais...

Sur la pile de mes fantasmes

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Sur la pile de mes fantasmes
Sur la pile de mes fantasmes

Dans le pré catelan de mon adolescence, à Illiers, le Combray de Marcel Proust S'en aller dans l'instance du temps, partir avec son père dans l'imaginaire des autres, partir dans l'imagination de celui qui n'a trop rien de précis mais qui précise que l'on tient par l'advertance du temps. Il faut se tenir alerte, il faut s'alerter par l'inadvertance de sa moitié. Marcher sur ses pieds et repartir sans toucher à ce sac qui viendra avec le temps. Oui, ce sac est le tien. Il m'importe qu'il soit sur ton dos. Je n'en veux pas si tôt, mais c'est l'advertance du temps qui fait qu'il m'importe que l'on...

Regain du côté de l'Autoficitf

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Regain du côté de l'Autoficitf
Regain du côté de l'Autoficitf

Je ne peux que me blâmer d'avoir blâmé l'Autofictif il y a peu. Je me passione de nouveau pour ces aventures poétiques, ce chant d'un cygne qui est loin d'être celui d'un vilain petit canard. Ce prince bec d'oiseau est remonté dans mon estime et cette désespérance là est rejouissante à lire. Et à comprendre ? Pas toujours. Je suis obligée d'y fourrer le nez plusieurs fois dans la journée et estimer une signification au gré de mes humeurs et de mes propres péripéties. Ça se lit aussi bien à chaud qu'à froid. Avec plusieurs effets de langages dont les niveaux sont différents au cours de la journée,...

Que faire avec l'autofictif ?

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Que faire avec l'autofictif ?
Que faire avec l'autofictif ?

Je jette ça en pâture dans les éthers de li'nternet parce que j'ai personne à qui en parler. Je me demande ce que je vais faire avec l'autofictif d'Éric Chevillard. Je suis ce blog depuis de nombreuses années et j'ai l'impression d'être prise en otage par un auteur narquois et satisfait de lui, qui se fourvoie dans un pathos atrabilaire et qui me fourvoie par la même occasion alors que je n'ai strictement rien à voir avec cet auteur autofictif qui signe ce blog d'Éric Chevillard. Je continuerai à lire ce blog malgré tout comme une morning routine ou comme si je mettais une robe couleur de temps...

L'autofictif de Chevillard, le marathon de Christophe Brault

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L'autofictif de Chevillard, le marathon de Christophe Brault
L'autofictif de Chevillard, le marathon de Christophe Brault

Je ne m'en étais pas encore aperçue et, depuis quelques jours, je me suis fait cette réflexion qui me trotte dans la tête : c'est Christophe Brault qui autofictive l'autofictif de Chevillard. J'en fais part dans ce blog car je n'ai personne à qui confier cette trouvaille qui n'est certes pas majeure, mais qui m'a suffisamment troublée pour la partager ici. C'est donc la voix de Christophe Brault que j'entends tous les matins quand je lis les trois notes de Chevillard. Un ton plus noir et plus acerbe, plus péremptoire, que j'estime adopté depuis deux ans environ. Cet autofictif là me fait peur et...

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