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Le blog de Nature et Culture Un peu de nature et un zeste de culture

Dans la cuisine

Nature et Culture
Dans la cuisine

Cette voie qui s'ouvre, cette voie qui s'ouvre à moi. Rien à voir avec l'aéroport d'Orly. Je suis partie du sémaphore d'Etel pour m'en remettre à l'aurore. L'aurore est parti loin de cette partie si fine, cette patte si fine de Pattemouille et de Mouillefarine. Une pâte fine et légère, aérée, c'est de la boulange de première comme la boulangère de #Riantec qui est partie au loin regarder les sargasses, ces algues si brunes et si fines qui détruisent son marché, son petit marché de godaille. Il n'y a plus de godaille, il n'y a plus que de l'algue en gosse, le kari gosse me rappelle qu'il faut que j'en mette dans l'eau de cuisson, dans cette eau de pâte avec le kig ha farz. Il faudra maîtriser l'eau de bouillon, ce petit jus de cuisson au citron 🍋 qui me dit qu'il faut que je prenne le chemin de la mélisse. Il m'attend avec son romarin. Où est l'opinel ? Il faut que je coupe ces herbes pour lui faire un bouquet de cuisson avec ce jus de cuisson loin des vins de Nantes, le gros plant et le muscadet. Je n'en ai pas besoin pour l'instant. Mieux vaut un bon cidre dans l'eau des pâtes de la farz à kig. On attendra le far avec les pattemouilles des embruns et les mouillefarines avec le lait. Je crois que j'en ai rêvé. C'est grâce à Anchise, le berger d'Ancise qui s'est réveillé dans le romarin avec moi dans le pissenlit. Je crois que je lui ai donné ma main. Il avait la main de #chevillardéric. C'est la #chansondÉric qui prend son chemin par les fars du Limousin. De la #poésie brute et sans refrain, un #poème universel et une #chanson pour celles qui trouveraient ça neuneu de cuire son père avec l'eau des pâtes.

 

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Tu es un mezze, tu es un mezze italien à la voix d'alto. Tu es un antipasti et tu chantes comme un oiseau. Un appeau peut-être pour pousser la chansonnette ? Tu n'attrapes plus rien, tu n'attires plus rien d'autre que les crottes de ton chat dans le bac à litière. Pas comme ces oiseaux italiens qui se mettent à chanter à tue-tête. Dehors il y a le rouge-queue et le sansonnet. Il sonne à ma porte mais je dois ouvrir plus tard. A ma porte il y a toi, le curé d'Ars en overboard. Tu as mis ta soutane et moi ma collerette de justicière. Je suis Fantômette ou Mona la Squale. Je suis une petite roussette, un scyliorhinus canicula et je n'aime pas cette canicule qui s'abat sur moi et sur les métropoles. Où trouver de la fraîcheur ? Où en est-on de cette langueur qui s'abat sur la moitié de la planète qui s'abandonne dans les torpeurs et les vapeurs de l'alcool ? Je suis une truite fumée et j'aimerais m'aérer avec des baies roses et du persil géant d'Italie. Tiens, dehors les chats feulent. Ils sont toujours présents dans mon jardin et veulent prendre la place à Cece, ma chérie cherry d'amour. Je ne la chérirai jamais assez. Elle me rend bien mes avances. Je l'aime mais tout ça c'est du passé. Désormais il faut avancer sans l'âme d'Éric qui aime le concassé, le poivre concassé sur du pomodoro avec de l'origan et du romarin. C'est un fromage de brousse et il est parti le marin sur le port de La Rochelle voir s'il pouvait faire du vélo jusqu'à Ars-en-Ré. C'est là qu'il est le curé avec sa planche de surf comme on fait des avances à la monotonie du jour. Il va bien falloir vivre sans lui. Deux jours, c'est pas la mer à boire et ça casse la monotonie de notre couple de fiction. Tout ceci n'est que pure fiction et je me prends pour celle qui n'a pas la mer à boire. Pourtant, je bois la tasse. Une tasse de café qui remplace la tisane au thym citron. Éric, tu devrais en prendre de la graine plutôt que prendre un picon bière ou une menthe piña colada. Tu arrêtes les cocktails ou tu vas manquer de sonorités dans ta fricassée d'intermezze. Tu es un intermezzo, un intermède avant d'aller me laver et partir chez le médecin. Je ne vais pas Chezleprêtre, je vais à l'arrêt au port. Je suis bien au port et je suis chez moi partout dans cette baraque. A part chez toi, dans ma chambre-bureau qui t'attend avec sa bibliothèque et ces vêtements qui bougent tout le temps. Apporte tes vêtements même s'il n'y a pas beaucoup de place. A toi j'en ferai je n'ai pas d'armoire à glace mais une penderie qui fera l'effet d'un solitaire en moins. Je suis une solitaire et je joue aux mots fléchés dans cette grille de pierre avec les poissons de la Félicité. Je t'aime mon aimé, mon #chevillardéric. C'est la #chansondéric qui s'attribue toutes les vertus...

 

 

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Le temps d'un bivouac, j'ai vu cet escargot mais tu n'étais pas là. J'ai eu ce malaise en toi, ce malaise d'engoulevent qui retient le vent mais pas sa peine.

Je t'aime Éric tu sais je t'aime et jamais je n'arriverai à retenir ta peine. Il faut la contenir mais cet amour qui me retient m'exclut de tes jeux clandestins. Je sens que tu m'assassines et que tu retiens mon chagrin pour ne pas montrer ta peine de ne pas être dans le train. J'ai des ordinateurs plein l'armoire et il va falloir que je leur jette un sort, que je m'en débarrasse ou que je regarde ce qu'il y a à l'intérieur de ce corps, un peu comme @brigetoun mais une opération à cœur ouvert. Je t'offre ces corps, ce sont mes coffres-forts. Mes disques durs externes sont à moi, mes disques durs internes aussi. Il faudra bien que l'on incise toutes ces incitations à faire de la beauté sur scène. Moi j'ai de la beauté plein ma caravane, je suis une romanichelle comme toi et je fais des consultations de chiromancie. Eh oui, je suis voyante et pas psy. Je ne vois rien dans ma boule de cristal mais tout dans mon mobile. Le cristal, c'est pour les mariages et le mobile c'est pour le quotidien. C'est ma boule d'enfer et je t'interpelle souvent mais je t'indiffère.

Je t'en prie viens chez moi je te présenterai au pic épeiche et à la mésange, au rouge queue, au verdier, au chardonneret, au troglodyte mignon et au pinson. J'ai des moineaux pleins le jardin avec des pigeons et des tourterelles de Turquie. Ils s'appellent Brigitte et Jean-Marc, Rose et puis Rémi. Il y a Thibaut dans le train mais Romain et David ont dit que Capri, c'était fini avec Hervé. Il n'en n'a jamais assez et il revient de Turquie pour assaisonner les saisons avec le raki. Lui il a trois maisons et il aime quand le raki est plein dans la maison avec le chien à Sarah. Il y a Michelle et Jean-Pierre, Thérèse et puis Jean-Jacques et aussi le petit Nicolas qui est une tête à claque, une vraie tête de chien battu avec Manu qui s'occupe des BD de la rade. La BD, c'est son rayon à Élise. Elle en a plein ses magazines et son mobile. Elle aime ça, elle a plein d'albums mais il faut qu'elle s'en débarrasse et elle n'a pas assez d'étagères pour tout ça. Qui veut ma collection de BD ? crie-t-elle dans le vent de Twitter. Il y a de sacrées pointures : Trondheim, Larcenet, Maliki, Boulet. Elle garde les Taniguchi et le petit Christian de Blutch c'est proche de sa littérature. Ça c'est de la littérature, c'est sûr, c'est proche de ses fantasmes avec Myiazaki dans le vent aussi. Il faudrait qu'elle révise tout ça. Elle avait pourtant passé le bac mais elle n'avait rien retenu de sa philosophie à part Sartre et son déterminisme. Elle est déterminée à passer dans le meilleur des services de la principauté. Ce ne sera pas Discord ni Twitch mais sur Signs Repair. Il faut qu'elle récupère toutes ses photos et qu'elle classe ça sur ses disques durs externes qu'elle vendra à la cantonade quand le moment sera venu. Pour l'instant c'est repair et c'est un repère de récupérer toutes ses données depuis qu'elle a un ordinateur à domicile. Ça date de 2003. Ça ne date pas d'hier et elle a internet a la maison depuis 2006, depuis la découverte des blogs BD et de l'univers des blogs en général. Elle est entrée dans l'imaginaire d'Éric en 2007 ou 2008. Enfin plutôt depuis 2002 ou 2003, depuis qu'il a mis un hérisson à sa portée. Et c'est là qu'elle l'a vu, elle croit, au festival des Vieilles Charrues. Elle s'accroche à ça depuis un an. Il était hors de sa portée mais pas trop non plus quand même. Il était avec un Bonnaud qui n'en revenait pas lui-même d'avoir un coup de foudre comme ça, en si peu de temps. C'était un coup de tonnerre dans la brousse et la rousse n'est pas banale. Alors qu'elle n'aime que les encouragement on lui fait serrer les dents. Il ne faut pas qu'elle soit trop sincère mais son père c'est une vieille pute qui s'affiche avec des patibulaires. Elle dit ça ironiquement et ce n'est pas tout à fait sincère. Ça la fait bien marrer quand même. Elle entend l'oiseau chanter et direct, elle pense à Éric. Il est à toi Éric, il est pour toi, il est beau celui-là et il aime ton fric. Pas celui que tu gagnes, celui-là il ne l'aura pas mais celui que tu viens de mettre dans une boîte ronde.

 

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Elle est diabolique cette fille-là. Elle veut donner son cœur ❤️ mais n'a pas vu la moitié de la planète souffrir dans ses baskets. Or, elle n'a pas de basket mais des babies en pleine peau de cuir.

Hiroshima mon amour disait-il. Pour une poignée de topinambours elle entendait le tambour du crabe de Volker Schlöndorff et de Pierre Schoendoerffer. C'est à tout confondre, la valse à mille temps et la valse de Vienne de Sissi avec Romy Schneider. Ce sont les choses de la vie qui veulent ça avec Vincent, François, Paul et les autres. Mais pas de Petit Nicolas. Il faudrait une Certitude dans le scénario, une histoire de petits rats et d'entrepôt. Et Duras, que faisait elle là à Hiroshima ? Et Nagasaki ? On n'a pas tout dit. Il y a de la littérature dans le cinéma avec Rohmer et Resnais, pas comme Boule et Bill et Ducobu. Nous, ce qu'on veut, c'est de la littérature dans tout. Dans les scénarios, les gros plans, les malfaçons, les façons d'encadrer les vestons, les robes. John Cassavetes et Gena Rowlands, Almodovar et Varda, Godard, Truffaut, Ozon, Chabrol, Rivette, Klapisch. Toutes ces images générationnelles qui racontent la vie et tout un siècle. Buñuel et Jean-Claude Carrière, Jeanne Moreau, Jules et Jim, Rosebud, anyway quelque part dans le Pacifique et dans les mushrooms de la principauté, ces champignons nucléaires qui nous pendent au nez. On n'a pas tout dit à Nouméa et dans le désert algérien, des essais qui foulent le sol dont on a besoin pour faire la terre. Il y a des déchets qui nous imputent, des histoires de misère et de boules de canon.

Il y a de la tension dans le train, dans le tortillard avec Chevillard, il y a les Oiseaux dans ma tête. Pas de printemps pour Marnie. Il y a des batailles navales partout jusque dans mes souvenirs d'enfance. Touché, coulé, on refait une mise à zéro Frédéric, on s'est tout dit.

Fred, Éric, des gars jolis qui me donnent leur vie pour apparaître dans le fond de l'écran. Ils sont dans mon fond d'écran et mon écran de cinéma avec Renaud en arrière plan. Je m'étais beaucoup ennuyée à ce concert là et ça fait de chouettes souvenirs, des garçons au premier plan et une fille dans la navette. Juste une fille, un peu comme dans Goldorak : Actarus go. Tu me rouleras des pelles après. Pour l'instant, j'ai l'appel de la vicomtesse qui me susurre que c'était très chouette à la cinémathèque française avec Frédéric Bonnaud en Master and Servant. Je suis servante et maître-queue en la matière.

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