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Le blog de Nature et Culture Un peu de nature et un zeste de culture

cuisine

Dans le crop circle

Nature et Culture
Dans le crop circle
Dans le crop circle

Le crop circle de l'enfer Je dors, mon cerveau dort. Je suis dorée comme les épis de blé de ce crop circle de l'enfer. Encore un coup des Martiens qui me font dormir dans le train de l'ennui. Je suis dans cette salle d'attente et Jeanne de Coutes m'appelle d'une voix blanche. Je suis loin de chez moi, de chez les champions du roi. Ils m'embarquent au loin, au-delà de la planète Mars. Je suis l'étoile du berger, loin des champs de blé. Ce crop circle m'hypnotise. Je suis arrivée dans la chambre d’Élise qui est sous l'emprise de la boîte ronde, de sa boîte à tabac. Ça sent très bon, ça sent l'Amsterdamer,...

Dans tes blés

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Dans tes blés
Dans tes blés

Tu ne m'as rien dit, tu ne t'es pas encore montré dans ce champ de blé. C'est un champ pour rien, un champ de l'avant pour nourrir les bêtes et pas les humains. Il faut des coqs dans le poulailler mais pas des Vinciane dans les prés. Vinciane elle viendra après. Vinciane viendra après ce fourbis. Pour l'instant, je suis avec les fantômes, les fantômes du temps qu'il fait aujourd'hui. Et il fait chaud. Les moissons vont partir en chaleur, en haute température et en langueur. Il y a beaucoup de langueur dans la diffusion de ces longueurs. Pas de fantômes ni d'anges, mais des esprits qui hantent le...

Sceller notre recherche humaine

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Sceller notre recherche humaine
Sceller notre recherche humaine

Des trèfles à quatre feuilles 🍀 pour sceller notre recherche humaine. C'est la #chansond'Éric qui se scelle avec ces oxalis qui font fuir les poissons mais pas les redevances. Aurais-je la chance de rencontrer Éric Chevillard autre part que sur les plages de vacance, les serviettes abandonnées des touristes trop pressés par le réassort du mois d'août.? A la fin août il y aura le réassort de la rentrée littéraire, ce qui laisse peu de temps pour son propre réassort. Quand est-ce qu'on essore les bas de laine à coups de pattes tubulaires qui font qu'on évitera les pattes-mouilles de la caisse à savon...

Tu es dans ma recherche proustienne

Nature et Culture
Tu es dans ma recherche proustienne
Tu es dans ma recherche proustienne

Tu es dans ma recherche proustienne, Eric Chevillard, et je te suis dans ton autoficivité pour voir s'il y a des choses à embrasser et à faire siennes. Je te pique tes idées pour en faire mon doux roulis, pour en faire des salmigondis, pour en faire des quiproquos partout sur la toile. Quiproquo, qui pour qui, qui pour quoi, quoi pour qui, quoi pour quoi. On se demande qui mange qui et je suis sur la toile pour te déclarer ma flamme, mes flammèches de feux follets que j'allume tous les soirs, mes petites flammes de l'ascendant violet, mes petites flammes de l'accent de la violette et de la rose...

Ton master

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Ton master
Ton master

J'ai failli tout foutre en l'air, je voulais cette osmose, cette symbiose, que tu t'imprimes en moi, que tu t'immisces dans les moindres pores de ma peau, toi mon Marcel, toi pour qui j'écris cette chanson, ce grand chant du cygne Je suis ce cygne qui crie à la mort, ce singe que tu ne vois même pas. Je vois ici des signes mais tu ne les vois pas. Tu ne me vois pas, tu ne m'imagines pas On ira au Tréport ou dans la Baie d'Audierne, à Douarnenez ou à Quimper ? Bretagne ou Normandie ? Qu'est-ce que tu dis du Mont-Saint-Michel ? On va faire un tour des baies, et dans ces baies je vois les effets d'une...

Dis-lui qu'elle peut venir

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Dis-lui qu'elle peut venir
Dis-lui qu'elle peut venir

Par quel œilleton veux-tu me voir ? Quel est cet œillet que tu apprivoises ? Quel est ce lin que tu ne saurais voir ? Tu es dans les limbes du temps et tu prends du temps pour m'apercevoir, l'espace d'un instant et je ne saurais te voir Tu te caches dans l'arrière-train du temps, tu me manques à Recouvrance, et je t'attends dans l'espace-temps qui m'est dévolu, dans ce salon où je t'ai aperçu. Tu n'as rien dit ce matin et tu me manques déjà. Un seul être vous manque, tout se dépeuple en un instant, les mots, les verbes, les adverbes, les concepts et les idées. Tu es mon concept et je n'accède à...

Un bouquet pour marcel

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Un bouquet pour marcel
Un bouquet pour marcel

Des fleurs de Jeannes de Coutes pour Marcel Proust Je t'offre ces fleurs à toi mon ami mon frère mon poète mon âme sœur. Tu es mon pompon sans chichi, mon Modeste Mignon, celui qui perd son envie de tout désir, celui qui ne désire rien d'autre qu'une main dans une autre, ou qu'un chapeau sur une arme de frein Que dis-tu d'un frein à main dans notre pause longue ? On est en pause et rien ne nous oppose. On est juste un peu loin ce matin, on est loin de nos ambitions, celui du poème le plus long. A qui s'adresse ce bouquet ? A qui s'adresse ce refrain ? C'est le bouquet d'une pause, le bouquet de...

Aimer sans la raiponce

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Aimer sans la raiponce
Aimer sans la raiponce

Sans la raiponce de Marcel Proust, que fait Jeanne de Coutes ? Aimer, ne jamais aimer comme au premier jour. Danser sur ton corps et ta voix de velours. Donner sans se presser le verre à moitié vide, voir ce vide autour de toi, toi qui n'embrasses pas, qui n'embrasses rien et qui sent bon sur le chemin de la rédemption - la rédemption de qui, la rédemption de quoi ? Pour qui je n'embrasse pas, pour qui je n'embrasse personne ? Pas pour toi apparemment mais pour une cause commune qui fait ma fortune au-delà du firmament; je ne suis rien d'autre qu'un petit chemin, un petit sentier qui ne s'est jamais...

Sur la pile de mes fantasmes

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Sur la pile de mes fantasmes
Sur la pile de mes fantasmes

Dans le pré catelan de mon adolescence, à Illiers, le Combray de Marcel Proust S'en aller dans l'instance du temps, partir avec son père dans l'imaginaire des autres, partir dans l'imagination de celui qui n'a trop rien de précis mais qui précise que l'on tient par l'advertance du temps. Il faut se tenir alerte, il faut s'alerter par l'inadvertance de sa moitié. Marcher sur ses pieds et repartir sans toucher à ce sac qui viendra avec le temps. Oui, ce sac est le tien. Il m'importe qu'il soit sur ton dos. Je n'en veux pas si tôt, mais c'est l'advertance du temps qui fait qu'il m'importe que l'on...

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